La prière sur des lieux publics est devenue un sujet chaud de l’actualité québécoise. Certains musulmans, souvent solidaires de la cause palestinienne, utilisent la prière en public — parfois devant des institutions catholiques comme la Basilique Notre-Dame — comme une forme de manifestation. Pour certains, c’est perçu comme de l’intimidation; pour d’autres, ce n’est qu’une simple prière. Une chose est certaine : ça fait jaser.

Chaque début d’année, c’est le même refrain : les médias se fendent d’articles alarmistes soulignant qu’au bout de quelques jours, le PDG moyen a déjà empoché l’équivalent du salaire annuel de son employé. Ces reportages sont conçus pour générer l’indignation, en présentant l’écart de richesse comme une injustice flagrante. Mais est-ce vraiment le cas ? L’inégalité de richesse est-elle intrinsèquement un problème, ou cette perception voile-t-elle des réalités économiques plus complexes ?

Dans certains courants de pensée, surtout à gauche, on voit souvent le profit comme quelque chose d'injuste : une richesse arrachée aux travailleurs, une preuve d'exploitation. Mais cette vision oublie une partie importante de l'équation : la création de valeur et les risques que l'entreprise prend pour exister.